Chapelle dédiée à St SIMEON LE STYLITE, moine syrien du 5ème siècle.
Edifiée dès le 10ème siècle, elle fut consacrée aux lépreux au 13ème siècle.
Sa taille importante laisse supposer une chapelle castrale destinée à être plus vaste encore.
Elle possède 7 baies romanes disposées en triangle dans l’abside.
Le portail montre des colonnettes sculptées et des chapiteaux ornés de feuilles d’eau au-dessus d’une moulure.
A l’intérieur, des arcs doubleaux soutiennent la voûte en berceau. Certains éléments témoignent du roman primitif.
Le mur de l’abside présente des fresques de saints inconnus à ce jour.
D’autres fresques attendent pour livrer leur secret. Deux piscines et bancs de pierre restent assez bien conservés.
Enfin, une « lanterne des morts » (ou clocheton selon les sources) orne le toit de la chapelle.
Eglise paroissiale, classée Monument Historique, au style ogival du 13ème siècle, à trois nefs.
Son originalité réside surtout par sa façade : portail d’appareil moyen encadré par deux hauts contreforts supportant un pignon triangulaire. Au tiers supérieur s’ouvre une galerie de quatre arcatures ogivales séparées de fines colonnettes (début du 14ème siècle) contre lesquelles s’appuient les statues de différents personnages. Certains sont censés représenter des serfs alors que le l’œuvre centrale évoque la Comtesse MAHAUT ( comtesse de Nevers et fille de Pierre de Courtenay) qui accorda la charte d’affranchissement en 1223 .
A l’intérieur,(13ème siècle) , les trois nefs apparaissent en parallélogramme composées de travées ogivales. De chaque côté du chœur, on trouve une chapelle ( à droite : 14ème, sous la tour : renaissance).
Le mobilier religieux comporte, entre autre, des stalles du 17ème siècle.Al’extérieur, sur la place, un tilleul quadri-centenaire datant de Sully, est l’objet de toutes les attentions.
Edifice datant du 18ème siècle situé au bourg du bas, à la sortie du village, en direction de Mailly la Ville. Propriété privée.
Elle fut la résidence du responsable de l’acheminement sur Paris des bois de flottage en provenance du Morvan. Elle s’apparente à un hôtel particulier en ville, à l’architecture classique. Le salon et la salle-à-manger ont conservé leurs boiseries et cheminées du 18ème siècle.
Les façades et toitures de la maison ; le colombier ; les murs de clôture ; le portail ; la parcelle où se situe la maison : inscription en 2001 au recensement d’immeubles MH ;
Cette chapelle est assise sur l’avant-bec de l’arche marinière du pont de l’Yonne ; elle est percée d’arcades à talon annonçant la fin du 15ème siècle.
Son emplacement n’est pas un hasard ; elle est dédiée au saint qui était considéré comme le patron des mariniers, activité importante jusqu’au 19ème siècle.
Classés Monuments Historiques, la pile et la chapelle rappellent l’histoire culturel et économique du village. Son toit de lauzes (rénové par un artisan du pays) témoigne de ce que devaient être les couvertures de jadis.
La construction de ce pont se serait fait en deux temps. Selon Jean Chenouard ,dans son livre « Mailly le Château au Moyen-Age », une première édification aurait été commandée par Pierre de Courtenay dans les années 1180.
Ce pont lui permettait de rejoindre plus rapidement ses terres nivernaises.
Il est vraisemblable que la technique des édifices de pierres permettait de réaliser des ouvrages de plusieurs arches. Sans doute détruit dans les siècles suivants principalement par les guerres, il ne fut reconstruit que par la volonté du roi Louis XI au 15ème siècle.
Il reste néanmoins le plus ancien pont de l’Yonne. La pile du pont qui supporte la chapelle est inscrite aux Monuments Historiques.
Propriété privée, sa rénovation récente lui permet d’accueillir touristes et séminaires.
On le voit de très loin, perché sur le « roc » et les anciens remparts. Il demeure un symbole de notre village et son histoire fera l’objet d’une prochaine recherche.
Pour en savoir plus : www.chateau-de-mailly.com